Les enjeux de l’Intelligence artificielle pour le Maroc, la nouvelle vision pour le tourisme et le retour à l’heure légale GMT sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.
Evoquant les enjeux de l’intelligence artificielle (IA) pour le Royaume, +L’Économiste+ écrit que l’arrivée du ChatGPT, cet assistant virtuel à même d’assurer une multitude de tâches, a eu l’effet d’un électrochoc, au Maroc comme dans le monde.
“Capable de rédiger des textes, de réaliser des synthèses, de résoudre des équations en mathématiques et en physique, de traduire des contenus, d’aider à apprendre de nouvelles langues ou à préparer des examens… Il perturbe les pédagogues”, constate le journal.
D’autant plus qu’il s’agit d’une technologie qui est là pour rester, et qui ne cessera de se développer et de faire de nouveaux adeptes, insiste-t-il, notant que ChatGPT vient questionner le rôle des enseignants et les formats des programmes scolaires/universitaires en place.
A l’avenir, l’IA apportera de nouvelles possibilités, estime-t-il. “Nous n’avons que deux choix: apprendre à utiliser les technologies pour en tirer le meilleur, ou rester sur le banc de touche (…) Les gagnants de demain sont ceux qui maîtriseront l’IA”, note-t-il.
Abordant la feuille de route du tourisme 2023-2026, +Les Inspirations Éco+ écrit que le Maroc est désormais doté d’une stratégie ambitieuse pour enfin faire ressortir le plein potentiel de ce qui est considéré comme l’un des poumons de l’économie, à savoir le tourisme.
Les objectifs pour les trois prochaines années sont ambitieux: atteindre 17,5 millions de touristes en 2026, et le porter à 26 millions quatre ans plus tard, fait savoir la publication, notant que pour y parvenir, d’importants moyens ont été déployés en particulier une enveloppe budgétaire de 6 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH ).
Le jeu en vaut la chandelle puisque le secteur devrait, à l’horizon des quatre prochaines années, drainer 120 milliards DH de recettes par an et ainsi créer 200.000 nouveaux emplois directs et indirects, ajoute-t-il.
Sous le titre “l’heure du bonheur?”, +L’Opinion+ écrit que l’heure d’hiver, dont la seule survivance au Maroc se limite depuis 2018 au mois sacré du Ramadan, à l’avantage du plébiscite populaire qui la juge plus en phase avec le cycle biologique humain et naturel.
“Ce qui n’est pas du goût des économistes, des financiers et autres capitalistes qui l’estiment en déphasage avec les principes de performance et d’interopérabilité économique chers à leurs bilans et à leurs caisses”, nuance le quotidien.
Mais n’empêche qu’en cette période de fort stress et de performances économiques en berne en dépit de cinq années continues d’heure d’été quasi-permanente, l’argument économique ne semble plus tenir la route, poursuit-il.
Et il va sans dire que pour les millions de Marocains qui se sont réveillés en grande forme, dans la matinée ensoleillée de ce dimanche 19 mars, l’heure d’hiver est incontestablement l’heure du bonheur, constate-t-il.
HA/APA