L’ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), officialise son mouvement dénommé l’Alliance de l’Ivoirien nouveau (ADN), dont il est le président.
« Je l’annonce très fort, je suis candidat au Conseil régional du Haut-Sassandra (Sud-ouest) », a déclaré ce samedi 25 mars 2023 à Abidjan l’ex-secrétaire général de la FESCI, Serge Koffi, lors d’une cérémonie de présentation de son mouvement, ADN.
Serge Koffi a indiqué que « l’ADN n’est pas un parti politique pour l’instant », mais est « un mouvement citoyen qui se réserve, néanmoins le droit de se prononcer sur toutes les questions politiques d’intérêt national ou international qui ont un lien direct ou indirect avec la Côte d’Ivoire et le reste du monde ».
Depuis l’exil, dira-t-il, il a réfléchi à mettre sur pied ce mouvement citoyen en vue d’« épouser l’idée de l’Ivoirien nouveau », un axe de la vision de l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Serge Koffi avait quitté le pays pour le Canada à la suite de la grave crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts.
Pour lui, « l’Ivoirien Nouveau, c’est celui qui comprend que le développement de la Côte d’Ivoire passe nécessairement par un changement individuel et collectif de mentalité » et qui « accepte que l’accès à l’emploi dans le privé ou à la fonction publique doit être réservé aux plus méritants et non à des candidats proches de certains dirigeants politiques ».
Le président de l’ADN qui dit vouloir contribuer à éviter « la guerre des héritiers dans les partis politiques », a martelé qu’ « on ne nous a pas appris à hériter (d’un parti), on nous a appris à créer. C’est gentiment que nous avons pris notre chemin et nous avançons sans attaquer quelqu’un ».
Serge Koffi se lance sans ambages dans la course à la présidence du Conseil régional du Haut-Sassandra. Avec ce mouvement, il rompt ostensiblement son appartenance à l’Union des nouvelles générations (UNG), la formation politique de son ex-mentor, Stéphane Kipré, qui s’est rapproché du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo.
AP/APA