Le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) exige du gouvernement le paiement des arriérés de salaire des enseignants scientifiques et ceux nouvellement intégrés.
Les écoles publiques d’enseignement secondaire ont fermé leurs portes ce 17 avril 2023 sur toute l’étendue du territoire tchadien. En cause, la grève lancée par le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET). Elle est lancée du 17 au 19 avril. Ce matin, à N’Djamena, la capitale, aucun établissement public du secondaire n’a ouvert ses portes. Par contre, les cours dans les établissements privés ne sont pas perturbés.
Cette grève, justifie le SET, fait suite à la non-prise en compte par le gouvernement de trois points de revendication. Il s’agit du problème de mandatement de salaire des enseignants intégrés en août 2022 qui n’est pas résolu, la situation des arriérés de salaire des enseignants scientifiques restés bloqués au trésor public et le non-paiement des frais de transport des enseignants en poste dans la province du Logone Oriental, dans l’extrême sud du pays.
Dans la même veine, la section provinciale du SET de Mayo-Kebbi Ouest, dans le sud-ouest observera une grève sèche de trois jours également, à compter du jeudi 20 avril. Les enseignants de cette province entendent par cette manifestation exigée des autorités la libération d’une dizaine de personnes enlevées par des ravisseurs parmi lesquelles un élève. Dans la journée du mardi 18 avril, la section provinciale entend organiser une marche pacifique relative à cette revendication.
CA/ac/APA