Des cliniques sud-africaines auraient refusé à des immigrées en état de grossesse, des soins prénataux, a appris APA mercredi.
Selon la presse, les femmes originaires des pays voisins de l’Afrique du Sud ont déclaré que les soins de santé leur avaient été refusés dans les cliniques de certains quartiers de Johannesburg parce qu’elles étaient des immigrantes sans papiers.
Certaines des femmes concernées ont affirmé qu’elles étaient refoulées des cliniques, les infirmières leur disant qu’elles ne pouvaient pas être servies parce que « notre peuple (les Sud-Africains) n’a plus assez de ressources médicales ».
Ce dernier développement va à l’encontre d’une décision de la Haute Cour de Gauteng, rendue en avril, selon laquelle les femmes enceintes et les enfants de moins de six ans devraient avoir accès aux services de santé publique gratuits, indépendamment de leur nationalité et de leurs papiers.
Cette décision faisait suite à une requête déposée par l’organisation civile SECTION 27 aux côtés de femmes qui s’étaient vu refuser l’accès aux établissements de santé.
Le tribunal a déclaré illégale la réglementation introduite par le département de la santé de Gauteng en 2020, qui refusait l’accès aux services de santé gratuits aux demandeurs d’asile et aux femmes enceintes, allaitantes et aux jeunes enfants sans papiers.
Malgré l’ordonnance du tribunal, les femmes immigrées enceintes originaires de pays comme le Zimbabwe, le Mozambique, le Lesotho, le Malawi et la République démocratique du Congo luttent pour s’inscrire aux soins prénataux, selon des médias locaux..
NM/jn/fss/ac/APA