Cette décision intervient en application des sanctions économiques et financières imposées par la Cedeao et l’Uemoa, au Niger, à la suite du renversement du président élu Mohamed Bazoum, le 26 juillet 2023, par la junte militaire.
Dans une note interministérielle, impliquant le ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat et le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, il est demandé à l’administration et aux entreprises de suspendre toutes les opérations d’importation et d’exportation avec le Niger.
La note mentionne que sont également suspendues les formalités de dédouanement des marchandises en provenance et à destination du Niger. Et ce, « jusqu’à nouvel ordre », en application des sanctions économiques et financières imposées par la Cedeao et l’Uemoa.
Les chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, réunis en session extraordinaire le 30 juillet 2023 à Abuja, ont décidé de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que de la suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de l’organisation et le Niger.
Ces sanctions sont la réponse immédiate de l’institution régionale au coup d’État du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) contre le président Mohamed Bazoum. Les dirigeants ouest-africains ont donné un ultimatum aux putschistes pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger et n’excluent pas une intervention armée pour les y contraindre.
AP/APA