L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, n’est cependant pas inscrit sur la liste électorale.
Désigné le 9 mars 2024 comme candidat du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), sa formation politique, Laurent Gbagbo s’est « soumis volontiers à la volonté du Comité central acceptant d’être le candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025 ».
Le Comité central s’est réuni ce samedi 13 avril 2024 sous la présidence de M. Gbagbo, en application des résolutions du Comité central du 9 mars 2024, avec à l’ordre du jour, la convocation d’une Convention pour la désignation formelle et solennelle du candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025.
« Le Comité central a décidé que le PPA-CI tiendra une Convention le 10 mai 2024, au Sofitel Hôtel Ivoire, dans un format de 2.000 délégués pour la désignation formelle et solennelle et l’investiture du candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025 », renseigne une note de la réunion.
La vice-présidente du Conseil stratégique et politique (CSP), Mme Odette Sauyet Likikouet, a été désignée par le Comité central du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour « présider les assises de cette Convention ».
Le Comité central, rappelant les résolutions de la session ordinaire du 9 mars 2024, a engagé à nouveau la direction et l’ensemble des structures du parti à l’effet de « tout mettre en œuvre pour obtenir, dans les plus brefs délais, la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ».
Il a également demandé aux organes spécialisés de la formation politique d’adresser « urgemment les autres questions déjà identifiées (par le parti) pour des élections transparentes et crédibles », entre autre, le découpage électoral.
Le Comité central, a par ailleurs salué et félicité la représentation PPA-CI France, qui a initié une marche, ce même samedi 13 avril 2024, pour demander la réinscription du nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne.
Après la condamnation de M. Gbagbo par la justice ivoirienne, à 20 ans de prison, dans l’affaire du « braquage de la Bceao » perpétré lors de la crise post-électorale de 2010-2011, le nom de l’ex-président a été retiré du listing électoral, conformément aux dispositions du Code électoral.
Depuis plusieurs mois, l’ex-chef de l’Etat ivoirien ne cesse de réclamer son inscription à nouveau sur la liste électorale. Le Comité central de son parti a, dans cet élan, appelé « l’ensemble des militants à se tenir mobilisés pour les luttes inévitables à mener ».
AP/APA