En mars, les chefs d’État major des trois pays ont annoncé la création d’une force conjointe anti-jihadiste.
Dans un communiqué diffusé lundi 15 avril, en début de soirée, l’État-major général des armées maliennes, affirme que opérations ont été menées par les forces armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger, dans le cadre de la force conjointe de l’Alliance des États du Sahel (AES) contre le terrorisme.
Selon la même source, ces actions ont abouti à la neutralisation de plusieurs terroristes et à la destruction d’importantes bases logistiques dans les zones frontalières.
Ainsi, le 10 avril 2024, une coordination efficace a permis à l’armée nigérienne de mener une frappe décisive, détruisant un important lot logistique et neutralisant plusieurs terroristes dans la zone d’Amalawlaw, située dans le secteur de Labbezanga, dans le sud du Mali.
Trois jours plus tard, poursuit l’armée malienne, une autre opération a été menée aux environs du village de Hourara, situé à environ 12 km au nord-ouest de Labbezanga, à la frontière entre le Mali et le Niger. Cette fois, précise l’Etat major des armées maliennes, une quantité significative de matériel de guerre a été détruite, accompagnée de la neutralisation de plusieurs terroristes.
Le même jour, dans le secteur de Douna, à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, une action conjointe impliquant les forces maliennes et burkinabè a conduit au démantèlement d’une importante base logistique utilisée par les groupes terroristes, indique le communiqué lu à APA.
Les dirigeants des armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso, des pays gouvernés par des régimes militaires, ont annoncé le mercredi 6 mars à Niamey la création d’une « force conjointe » pour lutter contre les groupes jihadistes qui sévissent sur une bonne partie de leurs territoires.
C’est en septembre 2023 que les présidents malien, burkinabè et nigérien ont signé la charte du Lipatko-Gouma instituant l’AES. Les trois pays ont quitté le G5 Sahel créé avec le Tchad et la Mauritanie en 2014 pour lutter contre le terrorisme.
AC/APA