Les victimes qui seraient originaires du Mali et de la Mauritanie tentaient de rallier l’Espagne.
Les voies maritimes de l’émigration irrégulière ont encore fait des victimes. Selon nos confrères de l’AFP, des pêcheurs ont retrouvé des cadavres en décomposition, le 13 avril, dans une embarcation à la dérive au large de l’État de Pará, sur la côte nord du Brésil.
La police fédérale brésilienne, chargée de l’enquête, a fait savoir, lundi, en fin de journée, qu’elle avait retrouvé neuf morts au total et que le travail d’identification des corps se poursuivait.
L’embarcation d’environ 12 mètres de long présente les mêmes caractéristiques que les pirogues de pêche mauritaniennes fréquemment utilisées par les migrants et les réfugiés d’Afrique de l’Ouest fuyant vers les îles Canaries en Espagne. Cela laisse penser que le Brésil n’était probablement pas leur destination.
Malgré la multiplication des accidents avec son lot de morts, de nombreux jeunes africains continuent d’emprunter la périlleuse route de l’océan Atlantique ou de la Méditerranée pour tenter de rallier l’Europe.
En 2023, ce sont des milliers de jeunes venus de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest qui ont embarqué à partir des côtes sénégalaises et mauritaniennes.
ARD/te/APA