Selon les données de l’OCHA, l’insécurité permanente et les impacts du récent conflit de deux ans dans le nord de l’Ethiopie ont forcé quelque 4.178 écoles à fermer.
Plus de 4,1 millions d’enfants ne sont pas scolarisés dans la région d’Amhara en raison des affrontements en
cours, de la sécheresse et d’autres facteurs aggravants, a déclaré le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA, en anglais) dans une mise à jour.
Ce chiffre représente environ 35% du nombre total d’élèves de la région pour l’année scolaire en cours.
Selon les données de l’OCHA, l’insécurité permanente et les impacts du récent conflit de deux ans dans le nord de l’Ethiopie ont forcé quelque 4.178 écoles à fermer, ce qui représente environ 41% du nombre total d’écoles dans la région.
Notant qu’environ 300 écoles dans différentes zones de la région sont endommagées et qu’environ 350 écoles ne fonctionnent pas en raison des conflits et de l’insécurité, l’OCHA a déclaré que certains districts de la région ont fermé des écoles en raison d’un manque de fournitures scolaires.
L’OCHA a ajouté qu’environ 1,7 million d’enfants de la région ont besoin de matériel scolaire, tandis que plus de 56.000 enseignants et personnels éducatifs ont besoin d’un soutien psychosocial.
Les autorités régionales planifient actuellement un programme d’études de six mois pour récupérer les connaissances perdues. Les programmes d’alimentation scolaire ont aidé plus de 156.000 élèves dans huit districts, mais une augmentation significative de l’aide alimentaire et éducative est encore nécessaire.
Vendredi, l’OCHA, dans sa dernière mise à jour de la situation humanitaire en Ethiopie, a averti que les insécurités actuelles et les conditions de sécheresse provoquent des déplacements avec des vulnérabilités croissantes parmi les communautés affectées.
MG/abj/fss/ac/APA