La capitale spirituelle du Maroc, Fès a intégré le réseau mondial des villes les plus engagées contre le Sida, dit « Fast track cities », qui constitue une approche visant à accélérer les ripostes locales des villes face à cette maladie.
C’est dans ce cadre qu’a été signé la déclaration « Ville sans sida », qui permettra à Fès de faire partie de cette démarche, appuyée par quatre partenaires principaux, en l’occurrence l’Association internationale des dispensateurs de soins contre le SIDA (IAPAC), l’ONU-SIDA, l’ONU-Habitat et la ville de Paris.
Ce partenariat vise à soutenir les villes prioritaires dans l’accélération de leur riposte au VIH, afin de respecter les engagements pris dans la Déclaration de Paris pour en finir avec l’épidémie d’ici à 2030. Plus de 300 villes et municipalités ont signé la Déclaration de Paris depuis son lancement le 1-er décembre 2014.
La charte « ville sans sida pour Fès », qui emboîte ainsi le pas aux villes de Rabat, Marrakech et Casablanca, a été signée, à cette occasion, par le maire de Fès, Driss El Azami Idrissi. Il a été procédé, également, à la signature de la charte de l’engagement par l’ensemble des partenaires.
Il a été procédé, également, à la signature de la charte de l’engagement par l’ensemble des partenaires.
Selon le directeur de l’ONU-SIDA au Maroc, Kamal Alami, l’engagement de Fès permettra la responsabilisation des acteurs de la ville pour la promotion d’action de sensibilisation, de prévention, de prise en charge et de lutte contre la discrimination, ajoutant qu’il renforcera la concertation entre les acteurs et l’appui aux projets de la société civile en matière de lutte contre le Sida.
L’ALCS estime que la réussite dépend des villes, qui doivent investir en amont et intensifier le rythme de la fourniture des services de prise en charge du VIH, en particulier le déploiement du traitement antirétroviral.
HA/APA