Selon les estimations, le coût du séjour des soldats en RDC s’élèverait à plus de 106 millions de dollars.
Le bureau du président Cyril Ramaphosa a annoncé, lundi 12 février, que 2 900 soldats sud-africains seraient déployés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) dans cette région en proie à l’instabilité.
Ce déploiement massif de troupes vise à soutenir la région troublée de la RDC, où les rebelles du M23 ont semé le chaos, surtout dans les régions riches en minerais. Selon les estimations, le coût du séjour des soldats en RDC s’élèverait à plus de 106 millions de dollars.
La présidence a souligné que l’obligation de fournir des troupes à la RDC est partagée par tous les États membres de la SADC, démontrant ainsi l’engagement collectif en faveur de la stabilisation de la région.
Ce déploiement survient alors que les forces de maintien de la paix des Nations-Unies se préparent à se retirer de la région, laissant un vide sécuritaire que la SADC s’efforce de combler. De plus, une force est-africaine a quitté la région suite à des tensions avec le président de la RDC, M. Félix Tshisekedi.
Bien que la présidence n’ait pas divulgué les détails sur le financement de ce déploiement, il est crucial de noter que la Tanzanie et le Malawi contribueront également en fournissant des soldats à la nouvelle force dénommée Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC). Cependant, les chiffres exacts de ces contributions n’ont pas été précisés.
La SADC, un groupe composé de 16 pays, dont la RDC, s’efforce ainsi de jouer un rôle essentiel dans la promotion de la stabilité et de la sécurité dans la région. Le déploiement de ces soldats sud-africains et d’autres forces régionales témoigne de l’importance accordée à la résolution des conflits et à la consolidation de la paix en RDC.
NM/jn/fss/ac/APA