Une cinquantaine de pays africains devraient bénéficier de ce programme.
Le gouvernement britannique a lancé un programme d’échanges préférentiels avec 65 pays pauvres et en développement, notamment avec les nations africaines.
Dénommé Developing Countries Trading Scheme (DCTS), le programme vise à supprimer ou réduire les droits de douane et simplifierait les règles commerciales avec les pays européens.
Lors du lancement du programme à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, lundi, le ministre britannique du Commerce international, Nigel Huddleston, a déclaré que le DCTS pourrait aider à réduire les coûts d’importation d’une série de produits.
Le DCTS couvre 65 pays avec une population de 3,3 milliards de personnes, dont plus de la moitié se trouve en Afrique, selon le communiqué, qui ajoute que le système est « plus généreux » que les accords similaires auxquels le Royaume-Uni participait auparavant dans le cadre de son adhésion à l’Union européenne (UE).
« Il (le programme) va créer des opportunités pour les entreprises du monde entier, en soutenant les moyens de subsistance, en générant des emplois et en diversifiant les chaînes d’approvisionnement locales et internationales », a assuré M. Huddleston.
L’Ethiopie espère que ce programme lui permettra d’exploiter le marché britannique et de relancer son secteur des exportations, qui a subi un revers après que les Etats-Unis ont suspendu le pays de la Corne de l’Afrique de l’accord commercial AGOA (African Growth and Opportunity Act) en raison de violations présumées des droits de l’homme.
Le programme britannique devrait profiter aux pays en développement qui cherchent à diversifier et à accroître leurs exportations, ce qui favorisera leur prospérité et réduira leur besoin d’aide.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, Hassan Mohammed, ministre éthiopien de l’Industrie, a indiqué que le secteur manufacturier du pays avait été touché par la pandémie du virus Covid-19 et par la suspension de l’AGOA.
Grâce à ce programme, l’Ethiopie et 46 autres pays africains pourraient produire des biens en utilisant des composants provenant d’un plus grand nombre de pays, ce qui augmentera leurs possibilités d’échanges avec le Royaume-Uni.
MG/abj/fss/ac/APA