Le président Faustin-Archange Touadéra avait demandé fin 2020 l’intervention de la Russie pour repousser une offensive rebelle qui menaçait son régime et la capitale, Bangui.
La société paramilitaire privée russe Wagner est visée par de nouvelles accusations d’exactions et de meurtre en République centrafricaine. Dans son dernier rapport publié ce mardi 3 mai, Human Rights Watch accuse des mercenaires de ce groupe d’avoir sommairement exécuté, torturé et battu des civils entre février 2019 et novembre 2021 dans ce pays.
« Le crime le plus grave qu’on a documenté, c’était une exécution sommaire en masse, le 28 juillet 2021 au nord de la ville de Bossangoa en plein jour et contre des gens qui n’étaient pas armés. On a documenté une dizaine de morts, ça peut être un crime de guerre », affirme Lewis Mudge, directeur Afrique dans cette organisation de défense des droits de l’homme, interrogé par RFI.
« À part ça, on a documenté plusieurs cas de détention, des tortures faites à Alindao, dans la Basse-Kotto, dans un camp militaire qui était dirigé par les Russes, armés, en train de circuler avec les forces nationales », a relevé M. Mudge.
TE/odl/APA