Le commandant de la nouvelle unité aura le rang de Sous-chef d’État-major général des armées.
C’est à travers un décret publié récemment que le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a annoncé la création de la Force d’intervention rapide des armées (FIRA). Cette nouvelle unité, intégrée au sein des forces armées et de sécurité vise à améliorer la capacité de réponse aux menaces sécuritaires auxquelles le Mali est confronté.
La FIRA, qui sera placée sous l’autorité directe du Chef d’État-major général des armées, a pour mission principale de planifier, coordonner et mener des opérations destinées à produire des résultats opérationnels décisifs. Cela inclut la lutte contre les organisations terroristes ou criminelles, la participation à des opérations de libération d’otages, la protection des personnalités de haut rang militaires et civiles ainsi que des installations sensibles et le soutien des Forces spéciales au besoin.
Elle est dotée d’une grande capacité d’action en ce sens qu’elle est autorisée à intervenir sur l’ensemble du territoire national pour contrer toute menace dirigée contre la défense et l’intégrité territoriale.
Le commandement de la Force d’intervention rapide des armées (FIRA) sera confié à un officier supérieur de l’armée dont l’identité n’a pas encore été dévoilée. Ce dernier est nommé par décret présidentiel, sur proposition du ministre des Forces Armées et détient le rang de Sous-chef d’État-major général des armées. Il sera assisté par un commandant en second qui va assurer la continuité des opérations en cas d’absence ou d’empêchement du commandant principal.
Les modalités d’organisation et de fonctionnement de la FIRA n’ont pas encore été précisées. Ce qui laisse croire que l’opérationnalisation de cette nouvelle structure sécuritaire va prendre un peu de temps.
La création de la FIRA pourrait constituer une avancée significative dans les efforts des autorités visant à renforcer la sécurité nationale et lutter contre le terrorisme et la criminalité. Cette nouvelle structure est censée permettre une meilleure coordination et réactivité des forces de sécurité face aux menaces qui pèsent sur le pays. Elle vient s’ajouter à d’autres initiatives de lutte contre le terrorisme comme le Bataillon autonome des forces spéciales et des Centres d’aguerrissement, et la Force spéciale antiterroriste (FORSAT) qui ont quelque peu montré leurs limites.
MD/te/APA