Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) pour le Mali, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est porteur d’un message des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale.
Selon un communiqué de la Commission de l’Organisation sous-régionale, cette mission a pour but de « trouver une date et un chronogramme consensuels des élections et le reste de la transition. »
Goodluck Jonathan tentera de « trouver en commun accord avec les autorités maliennes un compromis sur une feuille de route de sortie de crise ». Pendant ce temps, le pays vit toujours sous embargo de la Cedeao depuis janvier 2022.
Des sanctions de l’organisation régionale qui font suite à la durée de transition pouvant aller jusqu’à cinq ans votée à l’unanimité par le Conseil national de transition (CNT), le 21 février 2022. Celle-ci, découle des recommandations des Assises Nationales de la Refondation tenues du 27 au 30 décembre 2021.
Le nouveau document qui fait office d’acte fondamental, dispose qu’en tant que président de transition, le colonel Assimi Goïta ne pourra pas se présenter aux prochaines élections, présidentielle et législatives. Une amnistie est aussi votée pour les auteurs des deux derniers coups d’État.
Dans cette nouvelle charte, le poste de vice-président de la transition est supprimé. Le nombre de parlementaires désignés et non élus passent de 121 à 147 pour la période de la transition.
CD/APA