Cette autoroute, reliant la ville de Tiébissou à celle de Yamoussoukro, la capitale politique, devrait être prolongée dans « dans le premier semestre de 2023 » jusqu’à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien.
Le ministre ivoirien de l’Equipement et de l’entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a procédé ce lundi 9 janvier 2023 à la mise en service officielle du poste à péage de l’autoroute de Tiébissou (centre), une « continuité » de l’autoroute de Yamoussoukro.
Les usagers peuvent emprunter l’« ancienne route », a fait observer M. Amédé Kouakou, indiquant qu’ « avec cette autoroute, c’est une réduction du coût d’exploitation des véhicules, ce qui permettra à nos automobilistes de réaliser des économies sur l’usure de leurs véhicules et les temps passés sur la route ».
« Quand vous passez sur l’ancienne voie (dont le bitume est dégradé par endroits), vous passez deux ou trois fois plus de temps, donc vous consommez plus de carburant », a-t-il renchéri. Cette autoroute vient accroître le réseau routier du pays estimé à plus de 7.500 Km de voies bitumées.
Le tarif arrêté pour les véhicules légers (classe 1) est de 1.000 Fcfa, et celui des véhicules intermédiaires (classe 2) également à 1.000 Fcfa, tandis que pour les poids lourds, autocars, véhicules à deux essieux (classe 3) il est fixé à 1.500 Fcfa et les véhicules à trois essieux et plus (classe 4) à 2.000 Fcfa.
Dans l’optique d’assurer une mobilité aisée et de maintenir les routes en bon état, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place les postes à péage sur les autoroutes. Selon M. Amédé Kouakou, « ces prix ont été déterminés par le gouvernement et ce sont des prix qui ont été étudiés ».
Par ailleurs, le ministre Amédé Kouakou a souligné que pour l’autoroute de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, « ceux qui habitent à proximité sont autorisés pour deux véhicules et ils paient 1.000 Fcfa par jour même s’ils passent 1.000 fois ».
Le directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier de Côte d’Ivoire, M. Ibrahim Diaby, s’est félicité de cette infrastructure routière. Pour lui, « la bonne route est un outil de développement du transport routier », voire de l’économie d’un pays.
Sur les deux tronçons de l’autoroute de Tiébissou, sont positionnés deux gares de péage respectivement au PK 266 pour celui de Yamoussoukro-Tiébissou et la seconde gare à environ 14.5 Km de Bouaké, la deuxième plus grande ville du pays.
AP/APA