Le Niger est le pays invité d’honneur à ce festival où plus de 700 000 personnes sont attendues à Bobo-Dioulasso, du 27 avril au 4 mai 2024.
La deuxième ville du Burkina vibre au rythme de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), lancée samedi par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le thème de cette édition est « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », une invite, selon les organisateurs, à s’approprier la « vaillance et l’héroïsme » des devanciers face aux nouveaux défis du pays.
Quelque 700 000 personnes sont attendues à Bobo-Dioulasso. 1 600 artistes et groupes artistiques vont exprimer leurs talents devant le public et un jury « averti » pour espérer le podium au soir de cette édition de la SNC.
Le Niger est le pays invité d’honneur de la SNC Bobo 2024. Le ministre nigérien de la Culture, le colonel-major Amadou Abdourahamane, a exprimé son admiration face à l’engouement des Burkinabè pour s’approprier leur culture.
« En organisant cette biennale dans le contexte difficile que traverse le pays, le Burkina Faso incarne là l’esprit de résilience, la diversité et la créativité. Votre pays est un modèle unique, le phare de la culture du continent », a-t-il salué.
Selon lui, la marque de sympathie du pays des Hommes intègres envers le peuple nigérien n’est pas fortuite, car les deux pays partagent des similitudes multiséculaires.
Le Mali voisin avec lequel le Burkina et le Niger forment l’Alliance des États du Sahel (AES), participe avec une trentaine de troupes artistiques.
DS/te/APA