Les autorités de la transition Burkinabè ont fait le pari de diversifier leurs partenariats avec de nombreux pays.
La République islamique d’Iran envisage de construire une raffinerie au Burkina Faso et d’y exporter des produits pétroliers, a rapporté l’agence iranienne, Mehr.
L’information a été donnée alors que la cheffe de la diplomatie burkinabè séjourne depuis lundi à Téhéran pour une visite d’amitié et de travail.
« Pendant notre rencontre avec Olivia Rouamba, nous avons réaffirmé notre décision de construire une raffinerie avec la participation de spécialistes des deux pays et d’entamer les exportations de produits pétroliers », a déclaré le ministre iranien du Pétrole Javad Oji.
Le ministre iranien a ajouté que les parties ont entamé des négociations sur ce dernier aspect et pour le transfert de l’expertise en ingénierie à Ouagadougou, expliquant que les deux pays cherchent à transformer le protocole d’accord précédemment signé en contrat et à commencer à le mettre en œuvre.
Au cours de sa visite à Téhéran, Mme Rouamba a également rencontré plusieurs autorités iraniennes, avec lesquelles des commissions mixtes ont été créées et plus d’une vingtaine de projets d’accords de coopération bilatérale ont été élaborés, qui seront signés lors d’un Sommet en octobre au Burkina.
Selon Mehr, le Burkina et l’Iran ont exploré les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs technique et industriel, des services et de l’ingénierie, ainsi que dans l’énergie, la formation professionnelle, les projets d’infrastructures, les produits chimiques, la production du fer et de l’acier, ainsi que dans certaines initiatives de soutien social.
Dans un contexte de lutte contre le terrorisme et de quête de sa « souveraineté », le Burkina s’est considérablement rapproché des pays orientaux.
SD/ac/APA