Depuis le 2 novembre, les enseignants du public ont déposé la craie, réclamant ainsi divers droits.
Ils sont des centaines à prendre part à l’assemblée générale évaluative convoquée ce jeudi par le comité de crise qui gère actuellement le Syndicat des enseignants du Tchad (SET).
Cérémonie protocolaire, hymne de l’enseignant puis une minute de silence en mémoire des leurs, le vif du sujet est abordé.
Dans la restitution des rencontres avec le Premier ministre et le ministre de l’Education nationale, le président du comité de crise, Djimhoudouel Faustin a indiqué que rien de concret n’a été proposé.
La dernière rencontre avec le ministre de l’Education Moussa Kadam le 27 novembre a plutôt tourné aux « menaces ». « Le ministre nous oblige à reprendre avec les activités pédagogiques et administratives sans condition sous peine de nous exposer aux sanctions disciplinaires graves », a rapporté le président du comité de crise du SET à l’assemblée.
En réponse à cette injonction, les enseignants ont répondu par un « oui massif » au maintien de la grève sèche et illimitée entamée depuis le 2 novembre.
D’après le comité de crise, le Premier ministre et le Ministre de l’Education ont atteint leurs limites dans les négociations. « La seule personne qui reste, avec qui nous pouvons discuter est le président de transition et nous sommes disponibles pour dialoguer avec lui », a indiqué Djimhoudouel Faustin.
Le SET réclame de l’Etat le paiement des primes coupées en 2016 lors des mesures d’austérité, les arriérés des frais de transport, les arriérés des salaires des enfants scientifiques et ceux nouvellement intégrés.
CA/te/APA