Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à l’un des plus grands universitaires et scientifiques du pays, Hoosen Mahomed Coovadia, décédé à l’âge de 83 ans à son domicile de Durban.
« La perte de notre nation sera ressentie dans le monde entier », a déclaré le président jeudi, ajoutant : « Mais nous pouvons être fiers et réconfortés par l’émergence d’un géant de la science et d’une icône de la compassion et de la résilience dans notre pays ».
Ramaphosa a décrit M. Coovadia, qui avait plusieurs casquettes dans son domaine, comme un innovateur en matière de politique de santé, un scientifique exceptionnel et un militant anti-apartheid engagé qui s’est consacré à la lutte pour la libération.
« Scientifique de renommée mondiale, M. Coovadia s’est consacré au bien-être physique et à l’intégration sociale des populations du monde entier grâce à sa mission entreprenante de scientifique et d’architecte des politiques de santé publique », a poursuivi le président.
Selon lui, « ses recherches pionnières et mondialement reconnues sur la transmission du VIH de la mère à l’enfant ont laissé un héritage incommensurable à l’humanité en permettant aux personnes vivant avec le VIH de vivre longtemps et en bonne santé grâce à un dépistage précoce et à l’accès au traitement ».
Malgré les nombreux obstacles rencontrés dans l’Afrique du Sud de l’apartheid, M. Coovadia s’est imposé comme un pédiatre de premier plan et est devenu une autorité internationale en matière de lutte contre le VIH/SIDA, obtenant de nombreux prix et distinctions tout au long de sa carrière.
Ceux qui lui ont rendu hommage ont décrit sa disparition comme une grande perte pour la communauté scientifique et ont fait remarquer que sa contribution resterait à jamais gravée dans les mémoires.
NM/jn/lb/te/APA