Le renforcement des capacités de la Marine Royale, la régularisation de la situation fiscale des entreprises et le développement de la ville de Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+L’Opinion+ écrit que la Marine Royale continue de booster ses capacités avec l’arrivée des patrouilleurs américains «52 Fearless Super Interceptor» qui viennent renforcer la flotte des «vedettes», précisant que cette démarche qui s’inscrit dans le processus de modernisation entamé par la Marine depuis le début des années 2000, à même d’être à la hauteur des défis technologiques et opérationnels imposés par les nouvelles reconfigurations géopolitiques.
Maintenant que le Royaume regarde vers l’Atlantique, désigné comme le nouvel ancrage géopolitique vers l’Afrique, « le renforcement des capacités maritimes tombe à point nommé », estime le journal.
Le Maroc veut se forger une flotte marchande au large du Sahara, tout en multipliant les routes maritimes avec les pays d’Afrique de l’Ouest dans le cadre de l’initiative royale de la façade atlantique, relève-t-il, ajoutant que cette ambition s’accompagne d’une mise à niveau du littoral du Sahara afin d’aboutir à une véritable économie de la mer.
Cet objectif requiert des moyens matériels et humains importants, surtout avec la piraterie maritime qui prospère dans le golfe de la Guinée, sans oublier le terrorisme au Sahel qui pourrait facilement s’étendre au littoral de l’Afrique de l’Ouest, ajoute-t-il.
+Les Inspirations éco+, qui s’attarde sur l’inventaire que doivent établir les entreprises des marchandises, des produits divers, des emballages ainsi que des matières consommables qu’ils achètent en vue de la revente ou pour les besoins de l’exploitation, écrit que cet inventaire est obligatoire à la fin de chaque exercice et que son défaut est synonyme, sur le plan fiscal, de gros ennuis, qui peut conduire au rejet de la comptabilité, de la reconstitution du chiffre d’affaires ou encore de la taxation d’office.
Il est donc important que les stocks de matières premières, de marchandises et autres approvisionnements achetés aient été évalués à leur coût d’acquisition incluant, outre le prix d’achat, les frais accessoires qui y sont directement liés dès leur entrée dans l’entreprise, constate le quotidien, soulignant qu’aux yeux du fisc, ces stocks peuvent présenter des risques, car ils sont généralement utilisés par les fraudeurs comme variable d’ajustement du résultat.
+L’Economiste+ écrit que la ville de Casablanca entre dans une phase de refonte urbaine d’ampleur, précisant que les batailles sont engagées sur plusieurs fronts simultanés, à commencer par une des plus délicates, celle de la récupération de l’espace public traquant tout dépassement non conforme à la loi, qu’il s’agisse de commerces ou de marchands ambulants.
Et même si c’est une mesure qui semble brutale et impopulaire, il faut perdre quelques batailles pour gagner la grande guerre: s’attaquer à la transformation d’une ville étouffée par les promesses non tenues, note la publication.
Ce cafouillage urbain ne représente qu’une partie de l’équation, car la révolution devra d’abord être celle des transports avec des infrastructures nouvelles, des tramways futuristes, un RER réinventé, et une mobilité régionale repensée, estime-t-il.
HA/APA