Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les répercussions de la hausse des prix, les amendements apportés au projet de loi relatif à la procédure pénale, l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie marocaine et l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.
+Assahra Al Maghribia+ souligné que les répercussions de la hausse des cours mondiaux des matières premières en raison de la diminution de la gravité de la crise sanitaire et de la hausse de la demande, en plus de la crise russo-ukrainienne, exigent de recourir à des scénarios et alternatives pour réduire l’ampleur de l’impact sur le Maroc, selon plusieurs économistes.
Alors que certains estiment que l’État a assumé ses responsabilités en maintenant le prix du pain inchangé et continuant à subventionner le gaz butane et l’électricité, d’autres pensent que la situation actuelle appelle à plus de résistance aux séquelles de cette crise mondiale, rapporte-t-il.
+Les Inspirations Eco+ estime qu’il est certainement trop tôt de mesurer l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie nationale. Une chose est certaine: les répercussions sur cette dernière seront importantes, vu les échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays en guerre.
Certes, l’invasion russe de l’Ukraine va sans aucun doute avoir des répercussions sur l’économie marocaine. Le conflit impacte déjà les cours mondiaux (céréales ou pétrole).
Toutefois, le journal pense que « si la crise se prolonge dans le temps, il ne serait pas surprenant que « le problème ait des répercussions sur les prix à l’importation ». Même le gouvernement en est convaincu.
Le quotidien rappelle que le porte-parole du gouvernement a affirmé que le conflit entre l’Ukraine et la Russie aura un impact sur le niveau des prix, notamment ceux du pétrole et du blé », même s’il « n’y aura ni problème ni effet sur l’approvisionnement du marché local ».
Mais pour la publication, « il va falloir attendre un peu pour voir quelle va être la situation sur le marché Ukrainien ». Il assure, cependant que des solutions de substitution existent notamment via d’autres pays comme la Turquie, le Brésil, voire même en Europe.
+L’Economiste+, qui s’intéresse aux amendements introduits au projet de loi relatif au code de procédure pénale, écrit que ceux qui remettaient en cause l’impartialité de la justice devront revoir leurs calculs. Si le projet de loi relatif à la procédure pénale est adopté, il sonnera alors la fin de l’exception judiciaire.
Car, jusqu’ici, les dignitaires de l’Etat ne craignaient pas d’être inquiétés par la justice pendant l’exercice de leurs fonctions. Qui oserait diligenter une enquête contre un ministre, un chef de gouvernement…?
Pourtant, certains membres du gouvernement étaient passibles de poursuites. En tout cas, avec la mouture du projet préparée par le ministère de la Justice, il sera possible d’activer des poursuites pour des actes imputés à ces dignitaires de l’Etat, souligne le journal.
Côté pandémie, +Al Alam+ donne la parole à Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a révélé des informations suscitant de l’optimisme sur l’épidémie de coronavirus au Maroc.
Dans sa dernière sortie, il a souligné que la situation épidémique au Maroc s’est sensiblement améliorée, ce qui permet d’entamer le retour à une vie normale. Pour étayer son opinion, Hamdi a avancé plusieurs arguments, citant notamment le taux élevé de vaccination que connaît le Maroc grâce au succès de la campagne nationale de vaccination ainsi que la grande surveillance de la propagation du virus, puisque le Maroc n’enregistre que quelques cas par jour.
Il a par ailleurs déclaré au journal que la probabilité de l’émergence de variants du virus dans cet environnement épidémique est plus faible par rapport aux pays qui connaissent une large propagation du virus et de faibles taux de vaccination.
HA/APA