La Confédération africaine de football (Caf) a choisi le Maroc pour la 35e édition de sa compétition phare et le trio composé du Kenya, de l’Ouganda et de la Tanzanie pour la suivante.
Dans 108 jours, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football s’ouvrira en Côte d’Ivoire. Le tirage au sort de la phase de poules du tournoi est prévu le 12 octobre 2023 à Abidjan.
Comme à son habitude, la Confédération africaine de football (Caf) cherchait déjà des pays hôtes pour les prochaines joutes. Le Comité exécutif de l’instance faîtière a ainsi porté son dévolu sur le Maroc pour organiser la Can en 2025 suite au désistement de l’Algérie, de la Zambie, mais aussi du Nigeria et du Bénin (candidature commune).
Le Royaume chérifien va accueillir la compétition pour la deuxième fois après 1988. Sur le réseau social X (ex-Twitter), la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) s’est félicitée d’une « nouvelle enthousiasmante » avant de donner rendez-vous au monde du foot africain pour « un tournoi inoubliable ».
Selon Patrice Motsepe, le président de la Caf, « la raison principale » de l’attribution de la Can 2025 au Maroc est de soutenir le pays dans sa candidature à la Coupe du monde 2030 (conjointement avec l’Espagne et le Portugal). Notre travail, c’est de faire en sorte que l’Afrique soit unie. Nous avons pris la décision d’accorder les 54 votes du continent africain au Maroc ».
Pour la Can 2027, le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie sont les gagnants face notamment au Sénégal qui avait candidaté. Les trois pays de l’Afrique de l’Est n’avaient jamais eu cet honneur dans le passé. La dernière Can dans cette partie du continent avait eu lieu en 1976, en Éthiopie. « C’est un argument qui a dû être décisif. En outre, le Kenya et l’Ouganda sont de très grands pays. Quant à la Tanzanie, son football a fait des progrès avec ses clubs. Pour le Sénégal, il va falloir tirer les leçons de cet échec », a réagi Mamadou Koumé, ancien président de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS) du Sénégal.
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