La question du Sahara et la situation des femmes détenues sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.
Abordant la question du Sahara, +Aujourd’hui Le Maroc+ s’attarde sur le communiqué du ministère des affaires étrangères allemand dans lequel il a rappelé sa « position inchangée » en faveur du plan d’autonomie présenté par le Royaume, soulignant que cette position qui, s’aligne sur d’autres, vient après le développement qu’a connu ce dossier.
Le Maroc a élevé le niveau d’exigence vis-à-vis de la communauté internationale et plus spécialement des pays qui se disent être des « alliés », explique-t-il, rappelant que le Discours royal du 06 novembre à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte a appelé à une position claire et explicite quant à la marocanité du Sahara qui « n’est d’ailleurs pas négociable et ne l’a jamais été ».
« Le plan d’autonomie présenté par le Maroc est synonyme de sa souveraineté pleine sur le Sahara. Être en faveur du premier c’est l’être aussi pour la deuxième », affirme-t-il.
Toujours dans le cadre de la première cause nationale, +l’Opinion+ écrit qu’un an après la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, plusieurs avancées ont été comptabilisées à l’actif du Royaume, notant que nombre de pays s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud et rappelant, dans ce sens, le soutien des grandes puissances à la Résolution 2602.
« Il y a un nouveau paradigme qui émerge doucement, mais sûrement, au sein de la communauté internationale », souligne-t-il, relevant que les initiatives diplomatiques internationales en faveur de la marocanité du Sahara ne font que conforter l’image du Maroc comme pays « sérieux, crédible et réaliste ».
+L’Economiste+, qui revient sur la situation des femmes détenues, écrit que malgré l’avancée des lois, la femme doit encore se battre contre la discrimination et les pensées sclérosées.
Se référant à la première étude genre concernant les femmes détenues, élaborée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, l’éditorialiste indique que la population carcérale féminine est une minorité estimée entre 2 à 9%.
Les résultats de cette étude ont révélé que ces femmes se retrouvent en prison suite à des faits multiples de discrimination et de privation, souvent provenant de leurs maris, leur famille, de la communauté et ont été victimes de tout type de violences, et que la formation pour leur réinsertion est en décalage avec leurs besoins, ajoute-t-il, mettant l’accent également sur la volonté de l’administration de mieux faire.
HA/APA