Les relations entre le Maroc et l’Espagne, la gestion des affaires locales et la réforme des universités publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
Abordant les relations entre le Maroc et l’Espagne, +L’Opinion+ écrit que jamais le rapprochement maroco-espagnol n’aura été aussi franc, aussi sincère, aussi durable et aussi prometteur qu’il ne l’est aujourd’hui, faisant savoir que Pedro Sanchez, le Président de Gouvernement espagnol qui vient d’effectuer une visite officielle à Rabat, la première depuis sa reconduction en tant que chef de l’Exécutif espagnol, en est pleinement conscient.
Que ce soit au Maroc ou en Espagne, les dirigeants des deux pays savent qu’ils sont en train de réécrire l’Histoire millénaire des relations entre ces deux Royaumes sentinelles du très stratégique détroit de Gibraltar, et partant de l’accès au non moins stratégique pourtour méditerranéen, estime le journal.
Ils savent aussi qu’ils sont en train de façonner un avenir radieux, prospère et florissant non seulement pour leurs propres peuples, mais aussi pour ceux des pays qui les bordent, ajoute-t-il.
+L’Economiste+ écrit que pour réussir leur transformation, les universités publiques ont besoin de présidents qui puissent jouer le rôle d’éclaireurs montrant la voie à suivre, mais aussi de locomotives capables de niveler par le haut.
Ces établissements ont besoin de managers croyant en leur potentiel, rêvant grand, et qui, quand il le faut, osent bousculer les usages pour mettre fin au laisser-aller, “qui a détruit des établissements jadis considérés comme des fleurons”, ajoute la publication
Aujourd’hui, les présidents aux commandes des universités publiques, bien qu’ils aient un agenda et un grade de ministre, leur autonomie reste relative, constate-t-il, estimant que “même avec les meilleures intentions et les projets les plus parfaits au monde, ils seront toujours limités dans leurs élans”.
Évoquant la gestion des affaires locales, +Les Inspirations éco+ relève que certains conseillers communaux de Rabat se sont prêtés, lors du Conseil de la capitale, à un “spectacle désolant”, dénonçant un “comportement indigne”, qui fait peu de cas des “normes protocolaires”.
Le respect mutuel, censé être au centre de tout échange productif, semble s’être évanoui, laissant place à une polarisation et une antagonisation stériles, estime le quotidien.
« Nos instances locales doivent adopter un code de conduite exigeant, sanctionnent les dérapages et formant ces élus sur la communication et le leadership. Car la démocratie locale mérite d’être pratiquée avec le sérieux, le respect et la dignité que requiert la gestion des affaires communes », soutient-il.
HA/APA