La troisième édition du Forum économique mauritano-marocain s’est tenue les 21 et 22 février au siège de l’Académie diplomatique de Nouakchott, avec la participation des présidents des organisations patronales et 300 chefs d’entreprises des deux pays.
Cet événement se veut une occasion de définir les projets de co-investissements, notamment dans les secteurs clés tels que l’agriculture, la pêche, l’agroalimentaire, l’énergie et les infrastructures. Pour rappel, le Maroc se positionne en tant que premier investisseur africain en Mauritanie.
Initiée conjointement par l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM) et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), le forum a rassemblé plusieurs ambassadeurs accrédités dans les deux pays ainsi que les présidents des deux organisations patronales, en plus de quelque 300 hommes d’affaires mauritaniens et marocains.
L’objectif principal de ce troisième forum est d’intensifier le partenariat entre les deux nations voisines. Pour concrétiser cette ambition, la CGEM et l’UNPM ont mis en place une task force chargée d’accompagner la réalisation des projets d’investissements et d’en assurer le suivi.
Selon Hamid Chabar, ambassadeur du Maroc en Mauritanie, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 300 millions de dollars à la fin de l’année 2022, enregistrant une augmentation de 58% par rapport à l’année précédente. Toutefois, les fruits et légumes ne représentent que 23% de ces échanges.
De son côté, Chakib Alj, président de la CGEM, considère que ce forum marque une étape décisive après les deux premières éditions, ayant permis d’identifier les opportunités d’investissements. Il prévoit que le prochain forum se tiendra dans deux ans.
Abondant dans le même sens, Abdelaziz Taariji, président du Forum d’affaires Maroc-Mauritanie dit étudier avec les partenaires mauritaniens la perspective de développer la coopération dans le domaine de l’agriculture.
Une fois les opportunités de coopération identifiées, les hommes d’affaires mauritaniens et marocains devront passer à l’étape suivante, celle de la réalisation des projets.
HA/APA