La rencontre vise à renforcer la coopération entre le continent africain et le royaume saoudien.
Comme la France, la Russie, les Etats-Unis et la Chine, l’Arabie Saoudite a invité l’Afrique à sa table. Ce vendredi 10 novembre, s’ouvre à Riyad le premier sommet Arabie Saoudite-Afrique. Evènement auquel participent plusieurs présidents africains. Sur leurs réseaux sociaux, ils ont été nombreux à faire part de leur départ en direction de la capitaine saoudienne.
Emissaire du président du général Abdourahamane Tiani, Ali Mahamane Lamine Zeine, premier ministre du gouvernement de la transition nigérienne précise pour sa part que c’est « une opportunité pour des partenariats stratégiques et mettre en lumière notre rôle moteur sur la scène diplomatique internationale » alors que le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara met en avant la nécessité de « renforcer le partenariat entre l’Arabie saoudite et les Etats africains, mais aussi d’évoquer les défis mondiaux du moment.
Selon Riyad, le sommet vise à renforcer la coordination politique, à traiter les menaces sécuritaires régionales, à promouvoir la transformation économique grâce à la recherche et au développement local de nouvelles solutions énergétiques, ainsi qu’à renforcer la coopération en matière d’investissement.
Jeudi 9 novembre, le Fonds saoudien pour le développement a signé 14 accords de prêt de développements à douze pays africains (Le Mozambique, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin, la Guinée, la Sierra Leone, le Burundi, le Malawi, la Tanzanie, Cabo Verde, le Rwanda et l’Angola) d’une valeur de plus de 2 milliards de SR (533 millions de dollars) pour financer des projets dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’éducation et des transports.
Le cinquième sommet arabo-africain qui devait avoir lieu dimanche prochain et qui devait porter sur la situation à Gaza, a été reporté à une date ultérieure.
ASD/ac/APA