Le pays est le 2e producteur africain de coton graine derrière le Bénin, à la dernière campagne 2022/2023 avec une production qui a atteint 404 130 tonnes.
Le capitaine Ibrahim Traoré a lancé, vendredi 29 mars 2024, les travaux de construction d’un complexe textile dénommé « IRO-TEXBURKINA » à Sourgou, dans la région du Centre-Ouest.
D’un coût d’investissement estimé à de plus de 165 milliards FCFA, l’usine va transformer 20 000 tonnes de fibres de coton conventionnel et biologique, par an.
Le projet de complexe industriel devrait permettre la création de plus de 5 000 emplois directs et de milliers d’emplois indirects.
La Société burkinabè des fibres textiles (Sofitex) va participer à hauteur de 20% dans le capital social de Iro-TexBurkina SA, représentant un montant de 900 000 000 FCFA avec pour objectif, le développement de la transformation locale de l’or blanc.
« Cela s’inscrit dans un processus d’industrialisation. Toutes les zones du Burkina qui auront des spécificités, nous mettons tout en œuvre pour que nous puissions transformer sur place », a justifié le président de la transition.
La construction de ce complexe industriel textile a pour but de développer la chaîne de valeur du coton burkinabè par la fourniture des produits textiles (fils, tissus, vêtements, produits médicalisés), a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Alors que ses prévisions tablent sur une production de 646 500 tonnes de coton pour la saison 2023/2024 en cours, le coton est le deuxième produit d’exportation du Burkina Faso, après l’or.
« La nouvelle usine va aussi permettre de créer environ 5 000 emplois directs et des milliers d’emplois indirects », indique un communiqué de la Présidence du Faso lu à APA.
Le projet, d’un coût estimé à plus de 165 milliards FCFA, envisage la transformation annuelle de 20 000 tonnes de fibres de coton, tant conventionnelles que biologiques, en divers produits textiles incluant fils, tissus, vêtements et produits médicalisés.
Par ailleurs, le gouvernement burkinabè a adopté, le 7 février dernier, un décret portant création d’une société d’économie mixte à participation majoritaire de l’État.
Cela pour « la mise en place d’un projet textile motivé par le souci de répondre à la demande de plus en plus croissante de produits textiles d’habillement militaires et paramilitaires ainsi que des sociétés et organisations diverses pour des besoins professionnels et publicitaires », indique le communiqué du Conseil des ministres.
DS/ac/APA