La résolution appelle notamment les auteurs de violences et les responsables de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme à en assumer les conséquences.
L’Afrique du Sud a salué l’adoption d’une résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) appelant les responsables israéliens de violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme à répondre de leurs actes.
Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a adopté lundi la résolution A/HRC/L.30 sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et l’obligation de veiller à ce que les responsables rendent des comptes et à ce que la justice soit rendue.
Le ministère sud-africain des Relations internationales et de la coopération a déclaré que l’adoption de cette résolution marquait une étape cruciale vers la justice et la responsabilité dans le territoire palestinien occupé.
« L’adoption de cette résolution est historique, car c’est la toute première fois que le Conseil des droits de l’homme prend des mesures concernant la tragédie humaine sans précédent qui se déroule à Gaza, où au moins 32.975 Palestiniens ont été tués depuis qu’Israël a lancé son assaut il y a plus de 180 jours », a déclaré le ministère mardi.
La résolution appelle notamment les auteurs de violences et les responsables de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme à en assumer les conséquences et « souligne la nécessité d’assurer un recours effectif à toutes les victimes et de prendre des mesures concrètes pour prévenir les violations et les crimes internationaux à l’avenir ».
La résolution insiste sur la nécessité d’offrir un recours effectif à toutes les victimes. Les familles déchirées, les maisons détruites et les avenirs brisés exigent plus que de la rhétorique – ils exigent des réparations et une guérison.
Dans le cadre de ce processus, la résolution reconnaît l’importance de l’ordonnance rendue par la Cour internationale de justice (CIJ) qui a indiqué des mesures provisoires dans l’affaire de génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël en décembre 2023.
Dans deux arrêts historiques rendus respectivement en janvier et en mars, la CIJ a ordonné à Israël de mettre fin à son offensive militaire contre l’enclave palestinienne de Gaza et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
L’Etat hébreu a toutefois ignoré les décisions de la Cour et poursuivi ses bombardements sur Gaza, qui se poursuivent depuis octobre 2023.
JN/fss/ac/APA