Les domaines de coopération entre Ouagadougou et Moscou s’étendent à l’enseignement.
Le gouvernement de la Transition va implémenter l’enseignement de la langue russe dans les écoles burkinabè, a annoncé le ministère de l’Education nationale, la semaine dernière, à l’issue d’une réunion virtuelle avec des dirigeants russes.
« Cette initiative ambitieuse vise à ouvrir de nouvelles perspectives culturelles et linguistiques pour les élèves, tout en renforçant les relations entre les deux pays », a commenté la Direction de Communication dudit Ministère.
Elle a indiqué qu’au cours de cette vidéoconférence, un éventail d’axes de coopération, destiné à hisser le système éducatif burkinabè vers de nouveaux sommets de qualité.
Parmi ces axes, le gouvernement dévoile la mise en place d’une plate-forme numérique adaptée aux besoins éducatifs spécifiques et la formation des enseignants à son utilisation efficace.
La formation porte également sur la promotion des valeurs de patriotisme au sein des écoles burkinabè, ainsi que la préparation des cadres dans le secteur de l’aviation.
Des « spécialistes russes, en collaboration avec des techniciens burkinabè, travailleront à la conception et à la mise en place de matériel pédagogique destiné à renforcer la préparation professionnelle des élèves, tout en tenant compte des réalités locales », peut-on lire dans le rapport du Ministère de l’Education.
Depuis la prise du pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina et la Russie se sont considérablement rapprochés, aboutissant sur la réouverture de l’ambassade de Moscou à Ouagadougou, en décembre 2023.
Dans le cadre de ce rapprochement qui s’est fait au détriment des relations diplomatiques avec Paris, Moscou a envoyé à Ouagadougou un contingent d’une centaine d’éléments appartenant à Africa Corp, une nouvelle unité de l’armée russe.
DS/ac/APA