Ils étaient au moins 110 civils à avoir été enlevés le 16 avril dernier alors qu’ils voyageaient dans trois bus entre les localités de Bandiagara et Bankass.
Une douzaine de personnes ont été libérées mercredi 24 avril, une semaine après leur enlèvement. Elles faisaient partie des 110 civils capturés par des hommes armés soupçonnés d’être de la Katiba Macina, une composante du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la branche d’Al-Qaïda au Sahel.
La libération de ces personnes a eu lieu après que les habitants ont conclu une série d’accords avec les ravisseurs, selon certaines sources. Il s’agit notamment de femmes et d’enfants ainsi que de personnes âgées.
Ces derniers jours, les proches des otages ont manifesté dans de nombreuses localités de la région de Bandiagara pour demander aux autorités de la Transition d’agir pour obtenir la libération du reste des otages, même s’ils affirment avoir été ignorés jusqu’à présent.
Ils étaient au moins 110 civils à avoir été enlevés le 16 avril dernier alors qu’ils voyageaient dans trois bus entre les localités de Bandiagara et Bankass, une zone du centre du pays où se trouve une forte présence du JNIM.
Cet enlèvement massif a provoqué un grand mécontentement parmi les habitants du Mali, puisque ce n’est pas la première fois que des habitants sont privés de liberté dans cette zone du fait de l’insécurité.
A en croire certaines sources, au moins 300 personnes restent kidnappées et portées disparues depuis trois ans. Il est à noter que parmi les personnes kidnappées le 16 avril, il y avait à la fois des femmes, des enfants et des personnes âgées. Ce sont eux qui ont été concernés par cette première libération.
Au centre du pays, les jihadistes demandent souvent aux populations de se soumettre à eux ou de se conformer à leurs normes vestimentaires ou à leur manière de prier afin de se déplacer librement dans la zone.
MD/ac/APA