Plus de 120 groupes rebelles seraient impliqués dans un conflit ou un autre pour le contrôle des terres et des ressources dans ce pays riche en minerais, et certains de ses voisins seraient à l’affût du butin, selon certains rapports à Kinshasa.
Plus de six millions de personnes sont mortes et des millions d’autres ont été déplacés dans la guerre civile qui remonte au milieu des années 1990.
Quelques jours avant le vote crucial en RD Congo, une nouvelle prise de bec s’est produite avec le Kenya après qu’une coalition de rebelles congolais a annoncé son lancement à Nairobi, ce qui a provoqué des tensions et un sursaut diplomatique entre les deux pays.
Les relations se sont détériorées si rapidement qu’elles ont affecté les liens de Kinshasa avec la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), quelques semaines seulement après que le pays ait été accepté comme son nouveau membre.
M. Tshisekedi a rappelé son ambassadeur du Kenya et de la Tanzanie et interdit aux observateurs électoraux de la CAE d’entrer en République démocratique du Congo pour surveiller les élections de mercredi.
Entre-temps, les frontières nationales de la République démocratique du Congo ont été fermées pendant l’exercice, conformément à un ordre du directeur général de la migration (DGM), Roland Kashwantale.
Quarante-quatre millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales pour les élections présidentielles, parlementaires, provinciales et municipales.
La circulation des biens et des personnes à l’intérieur du territoire par les voies routières, ferroviaires et aériennes interurbaines est également interdite de mardi à mercredi minuit (heure locale), selon un communiqué du DGM.
Les frontières aériennes, terrestres et maritimes de la RD Congo sont fermées mercredi de 0h00 à 23h59 (heure locale) pour permettre au pays d’organiser sereinement les élections générales.
Les vols intérieurs sont également suspendus, à l’exception des vols internationaux dans les aéroports internationaux, ajoute le communiqué.
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