L’initiative s’appuie sur l’investissement de 2 milliards de dollars de la Banque africaine de développement (Bad) dans l’infrastructure numérique, qui comprend le développement du haut débit régional et national.
Le service commercial américain et la Banque africaine de développement ont annoncé, dans un communiqué parvenu mardi à APA, une nouvelle collaboration stratégique dans le but de stimuler la transformation numérique à travers le continent noir.
Dévoilée en marge de l’Africa Tech Festival qui s’est tenu du 13 au 16 novembre 2023 au Cap, en Afrique du Sud, cette collaboration ouvre la voie à une série de dialogues sur la manière dont l’innovation numérique américaine peut soutenir les objectifs de développement à travers l’Afrique, souligne le document.
Ce dernier précise que les discussions porteront sur des thèmes clés tels que l’adoption des nouvelles technologies, l’amélioration de l’accès à Internet, le renforcement des compétences et la création d’un environnement réglementaire propice à l’innovation.
Les deux parties exploreront également comment les gouvernements africains peuvent collaborer avec les entreprises technologiques américaines pour développer leurs économies et comment les entreprises américaines peuvent exploiter de nouvelles opportunités sur les marchés émergents d’Afrique, poursuit la note.
« Nous sommes à un tournant dans le progrès technologique de l’Afrique. En reliant les connaissances du secteur privé américain avec les marchés dynamiques de l’Afrique, nous visons à stimuler l’innovation et la croissance économique. Le partenariat témoigne de cette mission », a déclaré l’agent de liaison commercial principal des États-Unis auprès de la Bad, Ashley Ndir, citée par le communiqué.
Nicholas Williams, directeur des opérations TIC de la Banque africaine de développement, a rappelé que le continent noir a réalisé d’importants investissements dans des infrastructures essentielles et dans l’amélioration des politiques pour créer une économie numérique innovante.
Il a aussi assuré que l’institution financière panafricaine « contribuera à repousser les frontières numériques de l’Afrique, même en forgeant des relations stratégiques, en s’appuyant sur des investissements historiques et, plus important encore, en exploitant l’énergie de notre jeune population, qui est native du numérique. »
Selon ses promoteurs, ce projet bénéficiera également de l’expérience du service commercial américain en matière de promotion du commerce international. Avec ce partenariat, avancent-ils, le service commercial américain et la Banque africaine de développement réaffirment leur engagement non seulement à renforcer les capacités numériques en Afrique, mais également à garantir que le potentiel du continent soit pleinement réalisé à l’ère numérique.
ARD/ac)APA