Le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) et la Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (BIDC) ont signé un accord pour une ligne de crédit à double devise comprenant 50 millions de dollars et 50 millions d’euros pour soutenir les entreprises agricoles ouest-africaines.
George Agyekum Donkor, président du conseil d’administration de la BIDC, et Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement pour le secteur privé, l’infrastructure et l’industrialisation, ont formalisé l’accord au cours d’une cérémonie de signature au siège de la Banque africaine de développement à Abidjan.
Le Dr Donkor a déclaré : « Cette facilité de crédit illustre les efforts continus de la BIDC pour mobiliser des ressources adéquates afin d’honorer son engagement dans le programme de transformation de la région en soutenant et en investissant dans des secteurs clés, en l’occurrence l’agro-industrie.
Le conseil d’administration de la Bad a approuvé la ligne de crédit à double devise pour la BIDC au début de l’année 2023.
Le Fonds Africa Growing Together (AGTF), géré par la Bad et parrainé par la Banque populaire de Chine, apportera un cofinancement supplémentaire de 30 millions de dollars.
Ce mécanisme, d’une durée de trois ans et demi, permettra à la BIDC d’offrir un financement direct aux banques commerciales et aux entreprises locales opérant dans le secteur de l’agriculture et des produits de base dans ses États membres.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif stratégique de la BIDC de soutenir les entreprises locales, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), les coopératives d’entreprises locales et les agriculteurs en Afrique de l’Ouest. Les lignes de crédit devraient renforcer la sécurité alimentaire, la croissance économique et la création d’emplois.
Selon le vice-président Quaynor, « cet accord souligne notre ferme engagement à exploiter les ressources limitées du continent pour fournir, rapidement et à grande échelle, des investissements de qualité afin d’aider à combler le déficit croissant de financement du commerce en Afrique, tout en travaillant avec des partenaires régionaux stratégiques tels que la BIDC et, à travers vous, les banques commerciales locales ».
GIK/lb/te/APA