Plus de 344 détenus dits politiques ont recouvré la liberté depuis le 15 février 2024 à Dakar dans le cadre de l’apaisement politique voulu par le président Macky Sall.
« Il n’y a pas de libération arbitraire. Chaque libération est justifiée. On ne libère pas les détenus célèbres pour laisser les inconnus. La seule chose qui mérite d’être soulignée, ce sont les éléments objectifs des dossiers », a indiqué le ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall.
Animant un point de presse sur la vague de libération des détenus dits politiques, le Garde des Sceaux a précisé que ce sont des libérations provisoires. « Que personne ne pense que les choses vont s’arrêter là. Les juridictions vont continuer leur travail. Ils seront jugés et la loi va s’appliquer », a poursuivi Me Sall.
Sur les indemnisations agitées par certains détenus, Me Aïssata Tall Sall a souligné que seul le jugement définitif se prononcera sur le cas. « Ce sont des libérations provisoires sous certaines conditions. Il ne faut pas que les gens pensent qu’ils en ont fini avec la justice », a insisté Me Aïssata Tall Sall, affirmant que « la justice au Sénégal est au service de la paix. La torture est bannie au Sénégal et ses auteurs sont sanctionnés. »
Revenant sur les cas de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko, Me Aïssata Tall Sall a précisé que « ce que nous sommes en train de faire, nous le faisons parce qu’il y a des dossiers qui s’apprécient au cas par cas en fonction des éléments objectifs. Il y a une libération au cas par cas. »
TE/ard/APA