Me Appolinaire Joachimson Kyelem de Tambèla est arrivé, mercredi 22 novembre à Bamako où il participe au Salon International de l’Artisanat du Mali.
Le chef du gouvernement burkinabè a plaidé, mercredi à Bamako, la capitale malienne, pour la création d’une fédération entre le Burkina, le Mali et le Niger, rapporte le service de communication de la Primature du Mali.
« J’appelle au courage, nous devons avoir le courage de franchir le pas de constituer une Fédération entre les Etats de la charte du Liptako Gourma qui constituent l’alliance des Etats du Sahel », affirme Me Appolinaire Kyelem de Tambèla.
Il s’exprimait à son arrivée à Bamako où il doit prendre part à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Salon international de l’artisanat du Mali (SIAMA) qui se tiendra du 22 au 24 novembre 2023.
Le Premier ministre a fustigé la domination coloniale et a appelé les peuples burkinabè, malien et nigérien à une prise de conscience.
« Le destin des peuples sans courage, c’est d’être dominés et exploités. Nous l’avons vécu : nos ancêtres ont été traités en esclaves, nos parents ont été colonisés, nos aînés ont été néo-colonisés. (…) Il nous revient, à nous, maintenant, d’en prendre conscience, d’avoir le courage d’aller plus loin… », a insisté le chef du gouvernement de la transition burkinabè.
Selon le premier ministre du Burkina, les trois états n’ont pas « droit à l’erreur» . « Sinon les générations futures ne nous le pardonneront pas… », a-t-il rappelé.
En février dernier, le premier ministre burkinabé avait déjà proposé la création d’une « fédération » entre son pays et le Mali, tous deux confrontés à la violence jihadiste et dirigés par des militaires.
SD/ac/APA