Un nouveau timbre fiscal de 200 Fcfa devrait être mis en circulation, ce jeudi 25 mai 2023.
Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a rejeté le nouveau timbre fiscal imprimé à l’étranger, notamment en France, a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB).
Le chef de l’État a instruit de résilier le contrat avec le prestataire français et a demandé aux techniciens nationaux de proposer « une solution burkinabè dans un court délai ».
« Un Burkinabè a déjà été identifié et reçu par le Chef de l’Etat (…). Dans les jours à venir, il y aura la mise en œuvre d’un timbre numérique et ça sera pris en charge intégralement par un Burkinabè (..). Le timbre sera bel et bien un timbre produit au niveau national», a expliqué Bassolma Bazié, Ministre d’Etat chargé de la Fonction publique.
Mais très vite, des voix se sont élevées sur la toile pour critiquer cette externalisation, car selon elles, l’expertise nécessaire existe au Burkina Faso.
Le même jour, dans l’après-midi, la DGI a rectifié en disant que les nouveaux timbres seront produits au pays d’ici à sept mois.
Ce nouveau rebondissement intervient dans un contexte de brouille diplomatique entre Ouagadougou et Paris, après que le Burkina a demandé et obtenu le départ de l’ambassadeur Luc Hallade, de la force Sabre et des administrateurs militaires français.
Toutefois, le ministre d’Etat a clarifié que « le peuple burkinabè n’est pas opposé au peuple français » mais il dénonce plutôt « l’attitude des politiques français ».
DS/ac/APA