Dans la capitale burkinabè, les stations et de points de distribution de carburant et d’hydrocarbures prolifèrent de façon illégale.
Sur 788 stations fonctionnelles dans la ville de Ouagadougou, la capitale politique, seulement 235 disposent d’un arrêté d’ouverture délivré par le ministère en charge de l’Energie. 553 autres stations services fonctionnent sans autorisation préalable d’ouverture du gouvernement burkinabè.
Ces données officielles ont été rendues publiques, par le gouvernement de la transition, réalisée du 13 mars au 19 avril 2023 dans la ville de Ouagadougou.
« Suite à une opération de contrôle des infrastructures de distribution de produits pétroliers et dérivés, plusieurs stations de distribution d’hydrocarbures illicites ont été répertoriées », a indiqué le ministre chargé de l’Energie, Simon Pierre Boussim.
Il a ajouté que des mesures seront prises à court terme pour accompagner les stations non en règles afin qu’elles régularisent leur situation.
« Les stations qui, dans ce délai n’auront pas effectué ces démarches et qui ne seront pas dans les règles seront purement et simplement fermées », a menacé le ministre Boussim.
SD/ac/APA