Il a été déclaré vainqueur de la présidentielle de février dernier dès le premier tour.
Un important dispositif de sécurité a été mis en place à l’intérieur et autour du tribunal qui, plus tard dans la journée de mercredi, va se prononcer sur les recours contestant l’élection du président Bola Tinubu.
Les contestataires, les défendeurs et leurs représentants légaux sont présents au tribunal et le président Tinubu, qui se trouve en Inde pour le sommet du G-20, est représenté par le vice-président.
La séance du tribunal est retransmise en direct sur les chaînes de télévision et les stations de radio du pays afin de réduire le nombre de personnes autorisées à assister au jugement.
Entre-temps, la police nigériane a mis en garde les fauteurs de troubles et les gladiateurs politiques contre la désinformation et les déclarations imprudentes concernant le jugement du Tribunal de l’élection présidentielle, qui aura lieu mercredi.
Le responsable des relations publiques de la police, ACP Olumuyiwa Adejobi a, dans un communiqué publié mardi à Abuja, exhorté le public à faire preuve de prudence dans ses actions et ses déclarations, ajoutant que la police ne tolérerait pas les activités susceptibles d’inciter à la violence ou de provoquer une descente dans l’anarchie.
Selon lui, il est impératif que tous les citoyens soient pacifiques et calmes, quelles que soient leurs affiliations politiques, afin de garantir un environnement pacifique et sûr.
Il a déclaré que la police avait renforcé la sécurité dans tout le pays pour prévenir l’effondrement de la loi et de l’ordre après le jugement du tribunal.
M. Adejobi a réitéré l’engagement des forces de police à assurer la sécurité des personnes et des biens avant, pendant et après le jugement.
Selon lui, des mesures de sécurité diligentes ont été prises pour maintenir l’ordre et appliquer les lois tout en respectant les droits et les libertés des citoyens.
Candidat du Congrès des progressites (APC) Bola Tinubu a remporté l’élection présidentielle de février 2023 dès le premier tour. Le Parti démocratique populaire (PDP) et le parti travailliste ont contesté les résultats, dénonçant des fraudes et manipulations.
GIK/fss/ac/APA