La décision du Canada d’ajouter le Maroc au Programme d’autorisation de voyage électronique et les enjeux de la création des sociétés régionales multiservices sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur l’ajout du Maroc au Programme d’autorisation de voyage électronique (AVE) décidé par le Canada, écrit que cette démarche va ainsi faciliter la migration pour les citoyens ayant obtenu un visa canadien au cours des 10 dernières années ou qui détiennent actuellement un visa de non-immigrant valide des États-Unis.
Il est vrai qu’on est encore loin des programmes d’exemption généralisée de visa, mais pour une partie de la population, l’accès à l’AVE vaut déjà de l’or, relève le quotidien.
Mais il n’empêche que cette décision, qui vient couronner la batterie de mesures de mobilité existante entre les deux pays, témoigne de l’attachement d’Ottawa à consolider les liens avec Rabat, sachant que durant les 10 dernières années, plus de 110.000 visas canadiens ont été délivrés aux Marocains, estime-t-il.
Cette initiative, qui survient au moment où le Canada prend une série de mesures pour accueillir des millions de supporters pour la Coupe du Monde 2026, traduit également l’efficacité du soft power marocain, qui soigne non seulement le visage du pays à l’étranger mais également celui de ses ressortissants, aujourd’hui de plus en plus accueillis à bras ouverts dans moult régions du Monde, constate-t-il.
Abordant les enjeux de la création des sociétés régionales multiservices, adoptées lundi par la Chambre des représentants, +Les Inspirations éco+ indique que ces nouveaux organes, qui devraient assurer la gestion de la distribution de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement liquide, « n’auront d’autre choix que d’assurer », notant que le pôle public connaît “les leçons de la gestion” et “les spécificités régionales”, mais aussi “les process et les priorités de gouvernance financière”.
Logiquement, ces futures sociétés sont assurées de réussir leurs missions à condition évidemment de faire preuve d’agilité, et de ne pas tomber dans les travers pour lesquels, au départ, on avait «switché» vers cette future feue gestion déléguée, soutient le journal.
La synergie dans l’action, sur les divers périmètres d’action, sera salutaire tant sur le volet de l’optimisation des ressources que celui des finances, estime-t-il.
La priorité, la grande, sera à ce titre de gérer intelligemment le budget tout en assurant une amélioration des prestations et leur généralisation au niveau territorial, ajoute la publication.
HA/APA