La régulation de la relation du Maroc avec les géants du numérique, les enjeux de l’interconnexion entre les bassins de Sebou et de Bouregreg et le Tour du Maroc cycliste sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Abordant la régulation de la relation du Maroc avec GAFAM, +Les Inspirations éco+ écrit que le Maroc doit impérativement bien s’entourer pour plaider sa cause auprès de ces géants du numérique, notant que ces derniers font grincer des dents nos plateformes numériques et accaparent près de 80% du marché publicitaire.
Une des meilleures solutions est donc de s’entourer de ses voisins et « frères » les plus puissants en matière de digital, un souhait qui prend forme, puisque le Royaume a participé à la première réunion du groupe de la Ligue des États arabes chargés de mener des négociations avec les grandes entreprises internationales des médias et du numérique, rappelle le journal.
La nouvelle “task force”, composée du Maroc, de la Jordanie, des Émirats Arabes Unis, de la Tunisie, de l’Arabie Saoudite, de l’Irak et de l’Égypte espère “aboutir à des résultats tangibles dans le cadre d’une action arabe collective” et d’autres pays pourraient bien renforcer ce groupe qui devra également s’inspirer de l’expérience européenne en la matière, estime-t-il.
Le Maroc devra être représenté en force lors de la prochaine assemblée qui se tiendra en Arabie Saoudite, car la consommation du web, chez nous, ne cesse d’augmenter, tandis que les médias, en manque de revenus publicitaires, ont de plus en plus de mal à proposer de l’information de qualité, soutient-il.
Évoquant les enjeux de l’interconnexion entre le bassin du Sebou et celui du Bouregreg, qui vient de voir le jour, +L’Économiste+ souligne que ce projet est “ une première au Maroc et en Afrique”, appelant à “applaudir le gouvernement pour ce travail mené de manière professionnelle”.
C’est aussi une bonne chose d’avoir fait confiance à des entreprises nationales, spécialisées dans le secteur des BTP, pour réaliser ce chantier, ajoute le quotidien, notant que cette interconnexion a été dictée par la pression du stress hydrique et la sécheresse qui fait déjà des ravages dans l’agriculture, avec une partie de l’arboriculture qui commence à mourir dans certaines régions.
Cette autoroute de l’eau va approvisionner en eau potable une population estimée à 12 millions de personnes, installées entre Rabat et Casablanca, en passant par Bouznika et Mohammedia, relève-t-il.
Si le premier tronçon a coûté 6 milliards de DH, le second, qui doit connecter les bassins du Bouregreg et d’Oum Rbii, fera plus que le double, c’est pourquoi au lieu de “s’étriper” pour s’approprier le projet et tirer chacun la couverture de son côté, le RNI et l’Istiqlal doivent faire preuve d’imagination pour anticiper le financement de la 2e tranche, “car, le projet royal ne supporte pas les surenchères politiciennes”, prévient-il.
+L’Opinion+ écrit que le Royaume, qui organise le traditionnel et incontournable Tour du Maroc du 14 au 23 septembre prochain, a envoyé des invitations aux pays membres de l’Union Cycliste Internationale (UCI), afin qu’ils viennent concourir dans un esprit de pure sportivité, tout en constatant de visu le niveau de développement auquel est parvenu le Royaume.
Ceci d’autant plus que cette compétition mythique qu’est le Tour du Maroc revêt cette année un caractère particulier puisque sa première étape se déroule en plein Sahara marocain (Laâyoune à Tarfaya) qui a enregistré, durant les trois dernières décennies, l’un des taux de développement social et infrastructurel les plus rapides et les plus spectaculaires à l’échelle continentale, voire mondiale, souligne la publication.
Toutes les nations invitées pour y prendre part ont répondu par l’affirmative, à l’exception très prévisible de l’Algérie et de son acolyte, l’Afrique du Sud, note-t-il, faisant savoir que le refus de ces deux pays vient s’ajouter à la série de défections de ce tandem malveillant, lors du Championnat d’Afrique de futsal, de handball, ainsi que de moult rencontres sportives.
Raison invoquée: le Sahara, théâtre de ces manifs sportives, reconnu marocain par la majorité des pays africains, ainsi que par les deux tiers des pays du Globe et que les militaires algériens continuent de rêver d’arracher à sa marocanité, explique-t-il, appelant l’UCI à réagir face à ce refus purement politique.
HA/APA