L’industrie automobile, la transition énergétique au Maroc et les enjeux du rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.
Abordant l’industrie automobile au Maroc, +Les Inspirations éco+ écrit que le ministre de l’Industrie et du Commerce Ryad Mezzour projette de faire du Royaume «la plateforme électrique la plus compétitive et intégrée au monde», un hub qui aura pour vocation de servir aussi bien les futures gigafactories du Maroc que celles des autres pays de la région.
Selon le ministre, le Maroc sera «l’un des rares pays au monde à avoir un écosystème complètement intégré de production de batteries pour véhicules», ajoute le quotidien, précisant que l’ambition est de transformer la vocation de l’industrie automobile nationale en la faisant entrer dans la nouvelle ère industrielle.
Il faut ainsi passer d’un pays qui propose ses services, en assurant la qualité et le coût nécessaires, à un pays qui propose des solutions compétitives, note-t-il, admettant qu’il ne s’agit certainement pas d’une mince affaire, mais que le Maroc jouit d’une excellente réputation à l’international.
Evoquant la transition énergétique au Maroc, +L’Opinion+ écrit qu’en une semaine, quatre nouvelles sont venues confirmer la transition progressive du Maroc vers le statut de hub énergétique régional, à savoir le partenariat stratégique signé entre Falcon capital et Hydrogène de France (HDF Energy) pour le développement d’une centrale de production d’hydrogène vert dans la région de Dakhla, et l’annonce du ministre d’Etat nigérian chargé des ressources pétrolières et du gaz, relative à la construction du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, qui devrait débuter en 2024.
Il y a également la déclaration du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, qui a annoncé dans la presse que le Maroc fait partie des pays qui devraient se lancer dans l’énergie nucléaire au cours de la prochaine décennie, et celle du géant mondial TotalEnergies qui a annoncé mercredi rejoindre le tour de table du projet Xlinks Maroc/Royaume-Uni avec un investissement de plus de 250 millions de dirhams, ajoute-t-il.
A la veille de la COP28 qui va se tenir à Dubaï, ces projets symbolisent l’engagement du Maroc dans les défis climatiques mondiaux, estime le journal, soulignant que le Maroc, qui tente de se placer comme producteur et exportateur des énergies vertes, fait un pari sur les prochaines décennies.
+L’Economiste+° estime que l’un des points de vigilance sur lequel s’attarde le rapport annuel du Conseil économique, social et environnemental (CESE) est « l’impérieuse nécessité » de promouvoir la qualité et l’efficacité de l’investissement, afin de propulser l’économie vers un palier de croissance plus élevé.
Tout en soulignant les récents dispositifs mis en place, le CESE déroule ses recommandations «afin de maximiser les chances de succès de cette réforme», relève la publication.
Mais, toute réforme restera un vœu pieux tant qu’elle ne se traduira pas par un choc de simplification et un passage au gros tamis de toutes les pratiques qui ne servent plus à rien, estime-t-il.
De même, il faudrait assainir le terrain, véritable baromètre, et ne pas lâcher des lois et règlements dans la «nature sauvage», sans les faire accompagner de solides compétences et de contrôles rigoureux, recommande-t-il.
HA/APA