Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, annonce une rencontre des Etats-majors des armées des deux pays pour trouver une issue à la question de franchissement des frontières.
« Oui, nous confirmons qu’un militaire et un VDP ont été interpellés sur le territoire ivoirien », a dit mercredi M. Amadou Coulibaly, assurant que « le contact n’est pas rompu avec nos frères du Burkina, (car) les États-majors se parlent », à l’issue d’un Conseil des ministres.
« Je pense que très bientôt, il y aura une rencontre qui va permettre de régler toutes les questions et permettre à nos pays de retrouver leur fraternité d’antan », a-t-il ajouté, insistant qu’« il n’y a pas de problème particulier, (parce que) les contacts ne sont pas rompus ».
Amadou Coulibaly a assuré que « les échanges ont lieu et il est prévu que les États-majors (des deux armées) se parlent pour pouvoir régler les petites questions de franchissement de frontière qui existent entre nos deux pays ».
Il a rappelé que ce n’est pas la première fois que cela arrive. A la frontière ivoiro-guinéenne, il y a déjà eu pareil incident, où ce sont les militaires Guinéens qui ont franchi la frontière de la Côte d’Ivoire, ou alors ce sont les soldats ivoiriens qui franchissent la frontière de la Guinée.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien espère que « très vite les choses vont rentrer dans l’ordre », admettant que « nos frontières ne sont pas suffisamment tracées ». Dans ce contexte, une Commission à la Cedeao travaille à la délimitation des frontières dans la région.
L’interpellation, sur le sol ivoirien, du militaire et du supplétif de l’armée burkinabè a eu lieu fin février 2024. En septembre 2023, deux gendarmes ivoiriens qui ont traversé par mégarde la frontière burkinabè en pourchassant des orpailleurs, ont été arrêtés et conduits à Ouagadougou.
AP/APA