Les faits se sont passés le 1er octobre à Béni, dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Huit soldats sud-africains ont été retirés de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à la suite d’allégations d’abus sexuels portées contre eux, a annoncé dimanche la South African National Defence Force (SANDF).
En raison de la gravité des allégations, les soldats ont été rappelés chez eux et devront répondre de leurs actes, a poursuivi la SANDF.
Après avoir reçu le rapport de l’ONU contenant les allégations d’actes graves d’indiscipline et de mauvaise conduite de la part des soldats, l’armée sud-africaine a décidé d’y donner suite immédiatement.
Le rapport de l’ONU affirme que le 1er octobre dernier, les huit soldats de la SANDF déployés à Beni, dans l’Est de la RDC, ont été appréhendés par la police militaire de la MONUSCO pour avoir directement enfreint le couvre-feu et d’autres règlements relatifs à l’exploitation et aux abus sexuels.
La SANDF a déclaré qu’elle n’avait eu connaissance de l’incident que quelques jours plus tard, par l’intermédiaire des médias.
« Il est regrettable que l’Afrique du Sud, en tant que pays contributeur de troupes, n’ait pas été informée de ces allégations, comme le veut la procédure normale, mais qu’elle l’ait appris par les médias », a poursuivi la SANDF.
Et d’ajouter : « La procédure de rapport (régulière) n’a pas été suivie par l’ONU car ni le conseiller sud-africain en matière de défense ni le représentant sud-africain auprès de l’ONU n’ont été informés, conformément aux procédures opérationnelles standard pour tous les pays contributeurs de troupes ».
Des officiers nationaux ont depuis été dépêchés dans la région pour mener une enquête officielle sur les allégations, et à l’issue de l’enquête, la « SANDF se prononcera ».
NM/jn/fss/te/APA