Les jihadistes affirment avoir tué une centaine de soldats burkinabè.
Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué l’embuscade de la semaine dernière contre un convoi de l’armée burkinabè sur l’axe Djibo- Kongoussi, dans le nord du pays.
Le groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique affirme avoir tué une centaine de soldats burkinabè et entrainé la blessure de dizaines d’autres.
Dans son communiqué diffusé dimanche 2 juillet, la branche médiatique du GSIM ajoute que les jihadistes ont saisi des véhicules, des motos, des armes et des munitions.
Au lendemain de cette opération, l’Etat-major général des armées avait dressé un bilan de 31 soldats et de 3 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) tombés. Selon un bilan non officiel, neuf corps de militaires auraient été retrouvés quelques jours après par l’armée, portant le bilan à 43 décès. Les assaillants auraient perdu une quarantaine d’éléments selon la communication officielle.
Le même jour, 33 VDP ont été tués dans un raid jihadiste à Noaka, dans le Centre-nord. Le lendemain, une autre attaque contre une unité militaire du Groupement des forces du secteur ouest a fait huit victimes dans les rangs de l’armée.
Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une insurrection jihadiste qui a fait plusieurs milliers de morts et des millions de déplacés. Cette insécurité a été à l’origine de deux coups d’Etat en 2022.
AC/APA