Le renvoi de la tenue de cette grande assemblée est lié à des raisons d’ordre logistique.
L’organisation par la Gambie du sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui a été déjà reportée à trois reprises depuis 2020, a été repoussée au mois de mai prochain, a appris APA jeudi à Banjul la capitale gambienne.
Organisé périodiquement, le sommet de l’OCI réunit les chefs d’Etat et de gouvernement du monde musulman pour discuter des intérêts régionaux, internationaux et géopolitiques communs et renforcer la solidarité islamique.
Depuis sa création il y a 54 ans, l’organisation intergouvernementale, considérée comme la « voix collective » du monde islamique, compte 57 pays membres (dont 27 en Afrique) pour une population de plus de deux milliards d’habitants selon une estimation de 2021. Quarante-huit d’entre eux sont des nations à majorité musulmane.
Le sommet de l’OCI en Gambie, qui devait initialement se tenir en 2020, mais qui a été reporté à trois reprises en raison d’un manque de préparation, se tiendra à Banjul en mai de l’année prochaine, selon le président Adama Barrow.
Les raisons d’un report
Le plus petit pays continental d’Afrique n’a pas réussi à achever des projets d’infrastructure tels que des routes à deux voies, un hôtel pour le sommet, un centre de conférence international et un salon VVIP à l’aéroport international de Banjul avant la date du sommet de novembre 2023.
Outre le centre de conférence et le salon VVIP qui ont été achevés il y a un an, les autres projets indispensables à l’organisation du sommet à Banjul pourraient prendre encore plusieurs mois avant d’être achevés.
S’adressant aux journalistes à son retour du sommet Afrique-Arabie Saoudite à Riyad, le dirigeant gambien a déclaré que la nouvelle date d’accueil de la conférence avait été fixée à une date plus réaliste pour son pays, ajoutant que « nous sommes le pays qui est censé accueillir le prochain sommet, qui était prévu pour le 16 novembre de cette année, mais en raison de circonstances liées à la sécurité et à d’autres défis, nous avons décidé qu’il valait mieux repousser la date ».
Le président Barrow a souligné que la décision avait été prise après des discussions au plus haut niveau avec d’autres chefs d’État et le secrétariat, et que la nouvelle date avait été « unanimement reconnue comme le meilleur moment pour accueillir le deuxième plus grand rassemblement de dirigeants du monde en Gambie ».
WN/as/fss/ac/APA