Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un programme de garantie en collaboration avec le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO, sigle en anglais).
La 28e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop28) à Dubaï, aux Émirats arabes unis, tire à sa fin. Pour sauver le monde, les États sont invités à opérer une transition en passant des énergies fossiles polluantes aux énergies renouvelables durables.
L’Afrique du Sud, l’un des pays les plus industrialisés d’Afrique, souhaite renforcer sa capacité à mettre en œuvre la transition énergétique juste d’une manière équitable et socialement responsable.
Dans cette optique, la nation arc-en-ciel peut compter sur un programme de garantie qui permettra à la Banque africaine de développement (Bad) d’accroître sa capacité de prêt en faveur du pays de Cyril Ramaphosa.
Élaboré en étroite collaboration par le gouvernement sud-africain, le Royaume-Uni et l’institution financière panafricaine, le programme soutiendra des projets alignés sur le plan d’investissement de la transition énergétique juste du pays, tels que le transport et le stockage pour l’équilibrage du réseau, la production d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, la réhabilitation des réseaux municipaux de distribution d’électricité, l’hydrogène vert et le développement des nouveaux véhicules électriques.
En outre, il comprend des projets relatifs à la dimension « juste », notamment dans la province de Mpumalanga, située dans le Nord-Est du pays, à la frontière avec l’Eswatini et le Mozambique. Kevin Kariuki, vice-président de la Bad chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte, a déclaré qu’« il s’agit d’une nouvelle opération innovante qui réaffirme le leadership de la Banque africaine de développement dans l’élaboration de solutions financières visant à accroître l’accès au financement climatique pour le développement à faible émission de carbone et les ambitions de l’Afrique en matière de zéro émission nette ».
Pour sa part, Melinda Bohannon, Directrice Générale de l’humanitaire et du développement du Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement, a souligné que « le FCDO reste engagé dans le partenariat pour une transition énergétique juste avec l’Afrique du Sud, qui soutient la croissance verte et l’emploi, améliore la sécurité énergétique et aide le pays à réaliser ses ambitions en matière de réduction des émissions de carbone, comme indiqué dans sa Contribution déterminée au niveau national ».
Enfin, Mmakgoshi Lekhethe, Directeur Général adjoint de la gestion de l’actif et du passif au Trésor national d’Afrique du Sud, s’est dit « heureux de l’approbation, par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement, du cadre de garantie qui augmentera d’un milliard de dollars l’accès de l’Afrique du Sud aux financements de la Bad ».
« Nous nous réjouissons de travailler avec la Banque africaine de développement sur la préparation et le financement d’une réserve de programmes et de projets dans le cadre de nos domaines prioritaires en matière de transition juste, notamment ceux identifiés dans le plan de mise en œuvre de la transition énergétique juste. En tant qu’institution de développement ayant une vaste expérience de la transition juste sur le continent, la Banque africaine de développement est pour nous un partenaire idéal dans le cadre de cette importante initiative », a assuré M. Lekhethe.
ID/ac/APA